Le bus est vraiment le transport de référence au Mexique. Il a été développé aussi bien pour les trajets courts, d’un quartier à l’autre, que pour des trajets plus longs, d’une ville à une autre ou même d’un bout à l’autre du pays. Ainsi en fonction de la distance et du confort que vous recherchez, vous pourrez emprunter un bus de seconde classe (servicio ordinario), un bus première classe (servicio ejecutivo) ou encore un bus de luxe (servicio de lujo).
Bien sur le tarif monte crescendo, les bus de seconde classe disposent d’un confort sommaire et s’arrêtent plus souvent, ils sont donc plus lent.
Les bus de 1ère classe sont quant à eux plus confortables, moins de sièges donc plus de place, télé, wifi, toilettes,.. C’est le transport que nous vous conseillons car il n’est en général pas beaucoup plus cher que le second classe mais le confort s’en ressent.
Enfin, le “servicio de lujo” offre quasiment le confort d’un avion, écran individuel, prise wifi, siège super inclinable, toilettes homme et femmes, bref le luxe!
Il faut également faire l’expérience des bus locaux, dits guajoloteros – de guajolote, dindon. Véritable immersion dans le Mexique populaire entre des cages à poules, des sceaux de poissons et des sacs de viandes! Accrochez-vous…
Attention, les bus sont regroupés dans les gares routières, souvent en périphérie des villes, pour s’y rendre vous devrez emprunter un taxi, un bus de ville ou encore le métro (si il existe).
En ville, c’est le moyen de transport le plus pratique et relativement économique à condition de ne pas se faire arnaquer. Dans la capitale, Mexico, c’est assez simple car les taxis ont un compteur, si vous veillez à ce qu’ils le mettent en route aucun souci.
En dehors de la capitale, les taxis n’ont souvent pas de compteur, il faut donc se renseigner sur les tarifs pour ne pas se faire prendre pour un Gringo!
Pour éviter les arnaques certains terminaux de bus et aéroports se sont munis de stations de taxis prépayés intégrées. Vous achetez votre billet au comptoir à l’intérieur et vous payez selon le parcours. Les autres alternatives dans les grandes villes sont les nombreuses applis de taxis ou de transporteurs type Uber.
Cela peut s’avérer être un réel atout au Mexique lorsque l’on souhaite visiter des régions éloignées les unes des autres. Cela évite les longs trajets en bus et au niveau du tarif ça n’est parfois pas beaucoup plus cher. En effet, le développement des low coast permet des tarifs très compétitifs. Attention à prévoir au minimum 2h de transit lors de vos correspondances.
Il est tout à fait possible de louer et se déplacer en voiture au Mexique, il faudra toutefois anticiper quelques non-règles. Outre le fait que les Mexicains achètent leur permis ou bien ne le passent pas, il faudra également aiguiser votre vigilance au passage de carrefour. Comme aux USA, les feux (quand il y en a) se trouvent de l’autre côté de carrefour, pas de signalisations particulières au sol, et si il n’y a rien, c’est chacun son tour. Attention la nuit à Mexico, il est coutume de ne pas s’arrêter aux feux ou au stop pour des raisons de sécurité.
Vous risquez également de sursauter, en effet, le pays est devenu expert dans les dos d’âne, appelez topes ou vibradores,… il y en a partout, souvent en plein ligne droite et sans indication préalable.
Pour vous stationnez préféré les parkings gardés mais ne laissez pas d’objets de valeurs dans la voiture. Vous pouvez également vous stationner sur un bout de trottoir que s’est approprié un Mexicain, il gardera votre véhicule moyennant une “propina” (un petit pourboire).
Autour des grandes agglomérations, la circulation est souvent un casse-tête, de très nombreuses voies s’entre-croisent et les panneaux d’indications se font rares. Mexico a été elue 1re ville la plus embouteillée du monde devant Bangkok et Jakarta.
Attention, si l’autotour est un des meilleurs moyens de découvrir le pays par soi même il n’est pas recommandé à cause de problèmes de sécurité excepté dans le Yucatan et autour de Mexico.